Alors que le taux de chômage en Belgique flirte avec les 8,5% en Belgique depuis le début de l’année, certaines entreprises n’arrivent pas à engager.
Crédit : BelgaVoilà un paradoxe que la Belgique connait depuis quelques années : le chômage est en progression depuis deux ans (source : Eurostat) et pourtant certaines entreprises n’arrivent pas à engager car elles ne trouvent pas les profils adéquats. Les soudeurs, bouchers, électromécaniciens, menuisiers, les ascensoristes, les installateurs de gaz, les armuriers ou encore les analystes programmeurs sont ainsi des profils recherchés par des entrepreneurs.
Parmi les raisons qui expliquent cette pénurie se trouve la perception que l’on a de l’enseignement professionnel. En effet, si cet enseignement permettra souvent à l’étudiant de trouver du travail plus rapidement et plus facilement que quelqu’un qui est passé par l’université, on continue à dévaloriser cet apprentissage et à le percevoir comme une voie de garage.
La conséquence de ce dénigrement de la filière professionnelle : les entreprises ne trouvent plus de personnel qualifié. La dernière enquête de ManpowerGroup (réalisée en octobre 2012) annonçait que 27% des employeurs belges faisaient face à des pénuries de main d’oeuvre et 63% des entreprises technologiques éprouvaient la même sensation. Dans ce dernier secteur, trois profils étaient principalement recherché selon Agoria : les informaticiens, les ingénieurs civils et industriels et les techniciens.
Pour faire face à ce problème, plusieurs entreprises ont donc décidé de former en interne leurs ouvriers et employés afin de trouver une solution à la pénurie.
Pour connaitre la liste des métiers en pénurie, vous pouvez vous tourner vers Métiers.be.