Il nous a quitté, il est monté au ciel, Il a poussé son dernier souffle, il est parti rejoindre le royaume de Dieu, il a entamé son dernier voyage,… Nombreuses sont les périphrases que nous employons pour éviter à tout prix de prononcer ces mots, pourtant justes : il est mort. S’ils sont simples d’apparence, ils restent, pour beaucoup d’entre nous, insurmontables à dire.
Nous naissons et mourrons tous un jour. C’est un fait, c’est écrit. Si c’est une étape à laquelle nous serons tous confrontés un jour ou l’autre, pourquoi préférons-nous mettre un voile sur cette réalité ? Comme si nier cette fin inéluctable nous permettait d’espérer qu’elle ne nous touche jamais…
Paradoxalement, la mort n’a jamais autant accompagné nos repas du soir. Le journal télévisé n’hésite plus à nous montrer des cadavres qui jonchent le sol, des corps criblés de balles ou autres exécutions en direct. L’horreur est là , devant nos yeux. Dans la mesure où elle ne nous atteint pas directement, nous préférons la laisser dans le domaine de l’irréel et nous nous contentons de l’occulter.
Quel impact ?
Ce déni de la mort est-il sans répercussion ? Sans pour autant en faire une obsession, le sujet de la mort doit être abordé avec ses proches. Penser sa mort peut permettre, dans une certaine mesure, de mieux vivre sa vie. Faire le point sur le chemin parcouru permet de mieux envisager celui qui reste à venir.
De manière plus pragmatique, parler de la mort c’est également la préparer. Si ce sujet n’est évidemment pas agréable à aborder, il peut être d’une grande aide pour les proches qui devront faire face à l’après. Ainsi, se déclarer ou non donneur d’organes, écrire son testament afin de coucher ses dernières volontés sur papier ou encore mettre une certaine somme d’argent de côté à cette fin sont autant de mesures qui facilitent grandement la vie des personnes endeuillées. Quoi de plus compliqué, dans un moment qui est déjà loin d’être aisé, que de faire face à des difficultés d’argent ou de ne pas savoir quelles décisions prendre. Briser ce tabou, ne serait-ce que le temps d’un instant, peut permettre d’appréhender le reste de sa vie de manière plus sereine.
Quand on est confronté au décès d’un proche, une aide ne peut être que bénéfique. Choisir un funérarium qui se tient à l’écoute des familles est alors d’une importance capitale… Pour plus d’informations : www.funeraillesclerdent.be