L’Organisation Internationale du Travail (OIT) affirme que sur ces six derniers mois, un million de personnes ont perdu leur emploi dans l’Union européenne. De quoi faire augmenter les risques de troubles sociaux.
Des manifestants grecs contre l’austérité – Crédit : ReutersLa situation économique n’est pas réjouissante en Europe et c’est tout sauf une surprise. L’Organisation Internationale du Travail (OIT) a par exemple annoncé dans un rapport que près de 10 millions d’européens supplémentaires s’étaient retrouvés sans emploi depuis le début de la crise en 2008 et les politiques d’assainissement budgétaire n’ont évidemment rien arrangé.
En février 2013, le taux de chômage atteignait des records tant dans l’Union européenne que dans la zone euro. Respectivement, le pourcentage de chômeurs était de 10,9% et de 12%. Un niveau historique.
A l’heure actuelle, plus de 26 millions d’européens sont à la recherche d’un emploi et il n’y a que quelques pays qui ont un taux de chômage inférieur à celui d’avant la crise. Il s’agit de l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie, le Luxembourg et Malte.
Les jeunes touchés en premier lieu
Les jeunes sont les premiers touchés par le chômage. Résultat : une moyenne de 23,5% de chômage chez les jeunes en Europe et des pointes à 58% en Grèce et à 55% en Espagne. Les autres travailleurs touchés par la crise sont les personnes peu qualifiées.
Dans ce contexte, les risques de troublent sociaux augmentent et ce pourcentage est supérieur de 12 points à celui qui était le sien avant la crise économique et financière.