D’après un communiqué de l’Institut pour un Développement Durable, le parc automobile belge émet actuellement plus de CO2 qu’en 1990, et ce malgré les progrès des motorisations. Cependant, l’évolution est positive depuis 2000.
La RTBF relaie dans ses colonnes un communiqué de l’Institut pour un Développement Durable (IDD) dans lequel on remarque que les émissions de CO2 n’ont baissé que de 6% par rapport à 2000 alors qu’il faudrait atteindre une baisse de 10% pour revenir au niveau de 1990, année de référence pour le protocole de Kyoto.
Heureusement, l’Institut remarque des évolutions positives pour les années à venir comme la poursuite des progrès technologiques (notamment au niveau des motorisations) mais ce point positif pourrait être contrecarré par une augmentation des voitures à essence sur le marché (notamment dans le courant de l’année 2013) mais aussi par une hausse de l’âge moyen du parc de voitures.
Un facteur déterminant : les kilomètres parcourus
Pour l’Institut pour le Développement Durable, le facteur qui déterminera l’avenir des émissions de CO2 en Belgique restera l’évolution du nombre total de kilomètres parcourus. Ce nombre est passé de 22,5 à 82,3 milliards de kilomètres entre 1970 et 2012 et s’est stabilisé depuis 2011. Cependant, il est difficile de prévoir l’évolution future de ces kilomètres, surtout en cas de « reprise », explique l’IDD.
Notons enfin qu’entre 1970 et 2012, le parc automobile belge est passé de 2 millions de véhicules à 5,4 millions.