Après deux jours de négociations, les Etats membres se sont mis d’accord sur une réforme qui définira dans les grandes lignes l’agriculture européenne des prochaines années.
Crédit : ImageGlobeLe mandat a été soutenu par 25 pays sur les 27 que compte l’Union européenne car la Slovénie et la Slovaquie ont rejeté le mandat faute d’un accord sur le sucre.
Maintenant, pour la première fois, les gouvernements vont devoir trouver un terrain d’entente avec le Parlement européen.
Que propose la réforme ?
La proposition des Etats membres vise à poursuivre la libéralisation du secteur agricole en continuant à soutenir le « verdissement » des pratiques.
Sabine Laruelle, la ministre belge de l’Agriculture, s’est félicitée de la souplesse prévue, tant pour les matières d’aides directes que pour les critères écologiques.
Des divergences entre Etats membres
L’accord trouvé par les 25 Etats membres masque cependant des divergences importantes sur divers sujets. En effet, une dizaine de pays, dont la Belgique fait partie, ont joint une déclaration publique insistant sur le lien nécessaire entre le niveau des subventions et les coûts de production.
A partir de maintenant, la présidence irlandaise entamera les discussions avec le Parlement européen et un accord devrait être trouvé d’ici le mois de juin.